750 grammes
Tous nos blogs cuisine Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Bien fait pour ta pomme !

1 décembre 2014

..Tarte tatin selon Ph. Conticini (version sans gluten)..

Si la gourmandise était une religion, Mr Conticini en serait le Dieu ! C'est un peu déjà le cas en ce qui me concerne, et je sais que vous êtes plusieurs à partager cette pensée... Je suis en totale admiration devant son travail et la simplicité de ce grand monsieur, maître dans l'art de sublimer les saveurs. Cette tarte tatin en est un bel exemple... Tout en simplicité mais en même temps très élégante en bouche. Et croyez bien que si je suis toujours en train de modifier ceci et cela dans les recettes habituellement, quand je suis face à Mr Conticini, je ne touche presque jamais rien... quand même, faut pas abuser non plus ! La seule chose que je n'ai pas réaliser c'est le steusel noisette, et puis j'ai fait une pâte à tarte sans gluten, mais sinon, tout est là et je dois dire qu'elle rappelle vraiment celle que j'avais eu la chance de déguster avec mes deux super copines il y a quelques mois à Paris... yummy !

DSC_0288b

Pour la pâte sans gluten (vous pourrez faire 2 tartes avec ces quantités) :

  • farine de sorgho : 20 g
  • farine de riz : 50 g
  • farine de riz gluant : 80 g
  • fécule de tapioca : 65 g
  • sel : 4 g
  • beurre : 110 g
  • oeuf : 1
  • eau froide : 2 cuillères à soupe

Pour la garniture :

  • Pommes : 8 à 12 selon la grosseur

Pour le caramel :

  • sucre : 80 g
  • glucose : 20 g
  • eau : 20 g

Pour le sirop :

  • eau : 20g
  • sucre : 25 g
  • beurre : 20 g
  • jus de citron : 1 cuillère à soupe
  • sel : 1 pincée
  • vanille : 1 gousse

1- Préparation de la pâte :

On commence par mélanger toutes les farines avec le sel. On ajoute le beurre coupé en morceaux et on sable du bout des doigts pour bien les amalgamer aux farines.

On ajoute ensuite l'oeuf et l'eau, et on pétrit jusqu'à obtenir une pâte homogène.

On étale la pâte sur un plan de travail fariné. Personnellement, je l'étale directement sur une feuille de papier sulfurisé. Elle se travaille très facilement, c'est un plaisir ! Puis on découpe un joli cercle dedans (avec un moule à tarte comme modèle par exemple) en prenant soin de découper un cercle plus grand que le diamètre du moule qui sera utilisé pour cuire les pommes. On couvre et on réserve au frais.

2- Préparation de la garniture :

On commence par préparer le caramel. Pour cela, on fait chauffer ensemble dans une casserole l’eau, le sucre et le glucose jusqu’à obtenir un caramel assez foncé.

On verse le caramel immédiatement dans le moule dans lequel on va faire cuire la tarte. Personnellement, j’ai choisi un moule à manquer en silicone pour faciliter le démoulage. On répartit bien le caramel sur toute la surface du moule.

On prépare ensuite le sirop. J’ai utilisé la même casserole, mais vous pouvez en prendre une nouvelle. Dans cette casserole, on met l’eau et le sucre à chauffer. On porte à ébullition. On retire alors du feu et on ajoute le citron et les graines de la gousse de vanille, le sel et le beurre. On mélange bien jusqu’à obtenir un sirop bien homogène. On réserve. On met le four à préchauffer à 180°C.

On prépare enfin les pommes. Pour cela, il faut les éplucher puis les évider avec un vide-pomme. Puis avec une mandoline, on détaille des tranches de 2 mm d’épaisseur. On dispose les pommes en rosace dans le moule sur le caramel, et on remplit celui-ci jusqu’au bord.

Quand le moule est rempli, on arrose les pommes avec le sirop réservé. Puis on enfourne pour 50 minutes. A la sortie du four, les pommes doivent être très fondantes. On laisse refroidir.

Quand les pommes sont froides, on pose la pâte dessus en s’aidant du papier sulfurisé parce que la pâte sans gluten, c’est fragile ! On glisse la pâte entre les pommes et le rebord du moule. Puis on enfourne pour 30 minutes à 190°C, jusqu’à ce que la pâte soit bien dorée. On laisse ensuite refroidir dans le moule à température ambiante. Et quand elle est assez froide, on couvre et on place au frais  pour toute la nuit.

Le lendemain, environ une heure avant de la déguster, on sort la tarte, puis on la démoule sur une assiette. C’est là qu’on est vraiment content d’avoir utilisé un plat en silicone parce que ça se décolle tout seul malgré le caramel…

On peut la réchauffer légèrement si on l’aime tiède ou bien la manger froide mais en la laissant revenir un peu à température ambiante. Toute seule, avec une boule de glace à la vanille, un peu de chantilly, c’est vraiment comme on veut puisque de toute façon, elle est délicieuse !!!!! 

DSC_0291b

Maintenant, à vous de jouer !

Source : Best of Conticini

Publicité
Publicité
28 novembre 2014

..Entrecôte de boeuf Angus, sauce à l'échalote..

Ce dimanche, j'ai eu une envie très carnassière. Il me fallait de la viande, mais de la bonne viande rouge, un morceau à peine cuit qui fait renouer avec des sensations un peu animales. Une bonne entrecôte parfaitement persillée et tendre à souhait par exemple. Pour l'accompagner, j'ai préparé cette sauce toute douce aux échalotes. Je peux vous dire qu'avec ça, j'étais largement comblée !

DSC_0095b

Pour deux personnes :

  • une belle entrecôte un peu épaisse
  • beurre
  • huile de pépins de raisin
  • échalote : une grosse
  • Pineau des Charentes : 1 cuillère à café
  • crème liquide : 4 belles cuillères à soupe
  • sel, poivre

On commence par sortir l'entrecôte 30 minutes avant la cuisson. Une fois ce temps passé, on la sale et on la poivre sur les deux faces. Dans une poêle chaude, on place du beurre avec de l'huile et quand le beurre commence à crépiter, on dépose l'entrecôte que l'on laisse cuire environ 4-6 minutes sur chaque face en fonction de l'épaisseur et du type de cuisson que vous aimez. Quand elle est cuite, on la débarrasse sur une assiette que l'on recouvre d'aluminium et on laisse reposer une dizaine de minutes, juste le temps nécessaire pour préparer la sauce.

Dans la même poêle, en conservant le jus de cuisson, on fait revenir les échalotes émincées. Quand elles commencent à dorer, on ajoute le Pineau que l'on laisse légèrement évaporer, puis on ajoute la crème.On poivre et on sale légèrement.

On nappe l'entrecôte coupée en tranches fines avec la sauce... on sert aussitôt et on se régale !

DSC_0105b

 Maintenant, à vous de jouer !

26 novembre 2014

..Lamb Meatfoaf..

A la maison, on adore l'agneau, il y en a donc toujours au congélateur. Alors quand je tombe sur une recette de ce style, je me dis qu'avec pas grand chose et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je vais ravir les papilles des Pommes. Surtout qu'avec Edda, il y a peu de chance de se tromper... J'ai conservé l'idée, mais j'y suis allée avec ce que j'avais des mon frigo. Du coup, exit la pancetta, j'ai mis du bacon fumé à la place, et le cerfeuil est remplacé par de la sauge. J'ai aussi ajouté pas mal de cumin. Un régal ! Et si on calcule le quotient effort/gourmandise, la balance est largement bénéficiaire, croyez-moi ! Les photos sont un peu floues... mais je suis pas bien équipée pour affronter la nuit à 15 heures si vous voyez ce que je veux dire !

DSC_0027b

Pour 8 personnes :

  • viande d'agneau hachée : 1 kilo
  • poitrine fumée : 375 g
  • œufs : 2
  • ail : 1 gousse
  • persil plat : 1 petit bouquet
  • feuilles de menthe : une 20ne
  • feuilles de sauge : une 15ne
  • huile d'olive vierge extra
  • sel, poivre, cumin

On commence par préchauffer le four à 190°C.

On lave bien les herbes que l’on sèche ensuite et que l’on hache finement.

Dans un saladier, on mélange les œufs avec les herbes et l’ail écrasé. On sale légèrement, on poivre et on ajoute au cumin. Puis on ajoute la viande, on mélange bien (avec les doigts si nécessaire).

On pose sur une grande feuille de papier cuisson les tranches de poitrine fumée en les faisant de chevaucher légèrement.  On forme ensuite un gros boudin avec la viande de la même longueur à peur près que les tranches de poitrine une fois qu’elles ont toutes été disposées, et on le pose sur la poitrine. On encercle la viande avec la poitrine en essayant de bien fermer l’ensemble pour que la viande ne puisse pas s’échapper.

On place le tout délicatement dans un grand plat de cuisson, en prenant soin de mettre les rabats de poitrine en dessous. On verse un petit filet d’huile d’olive sur le pain de viande. Et hop, au four pour une heure environ, un peu plus si elle n’est pas totalement cuite à la fin de ce temps de cuisson.

Et vrai régal, hyper rapide à faire et qui se réchauffe bien.

DSC_0052b

Maintenant, à vous de jouer !

Source : Un déjeuner de soleil

22 novembre 2014

..Petites crèmes à la pistache..

Bon, en ce moment, j'avoue que ça tourne en rond dans ma tête... crèmes, crèmes, crèmes... je suis totalement crème (et un peu tarte aussi mais ça c'est une autre histoire). Donc après les crèmes à la vanille, je me suis lancée dans la version de Fou de pâtisserie à la pistache, sans le citron parce que c'est pas trop le truc de Mr Pomme et avec plus de pistache. Et oui, là aussi ça tourne en rond... je consulte, consulte et reconsulte ces numéros gourmands non stop en ce moment... En tous cas, bonne pioche parce qu'elles sont délicieuses !

DSC_0169b

Pour 8 crèmes :

  • jaunes d'oeuf : 6
  • lait entier : 800 ml
  • pâte de pistache : 2 cuillères à soupe
  • sucre : 80 g

On commence par préchauffer le four à 190°C.

On place le lait à bouillir dans une casserole avec la pâte de pistache. On mélange bien au fouet pour la délayer dans le lait. Quand le lait bout, on le sort du feu, et on laisse tièdir.

On fouette alors les jaunes dans un saladier avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. On verse dessus le lait tièdi en remuant constamment. Puis on remplit des petits pots avec la préparation.

On place les pots dans un plat à gratin. On verse de l'eau bouillante dedans pour qu'elle arrive à moitié des pots. On enfourne et on cuit 35 à 40 minutes.

Les crèmes sont encore tremblotantes à la sortie du four, mais elles vont gagner en fermeté avec le temps et le passage au froid. S'il faut attendre au moins 2 heures avant de déguster, le mieux, c'est encore d'attendre le lendemain et de les laisser une bonne nuit au frigo.

La texture est vraiment parfaite. Très onctueuses et suaves, ces petits crèmes sentent divinement la pistache, la vraie hein, pas le goût artificiel et elles ne sont pas trop sucrées. A tester !

DSC_0202b

 Maintenant, à vous de jouer !

Source : Fou de pâtisserie n°2

15 novembre 2014

..Le Guayaquil de Jean-Paul Hévin..

Attention, danger ! Ce gâteau est une tuerie véritable, mais à réserver aux vrais amateurs de chocolat, ceux qui apprécient son amertume, sa puissance, sa force. C'est un spécial choco-addict. Et personnellement je suis tombée totally in love ! Et je vais le faire et le refaire. Par contre, on n'en mange pas une grosse part avec gourmandise, qu'on se le dise, on le déguste par petite tranche. Mais on aime chaque bouchée et on se damnerait pour que ça dure, ça dure, ça dure... Jean-Paul Hévin dit qu'avec ce gâteau, il voulait créer quelque chose de sensuel, un gâteau avec une sensation et une texture unique, entre mousse et biscuit, peu sucré et léger, tout en subtilité je rajouterais. C'est fait !

Attention, les quantités font peur, mais c'est pour 18 personnes... et si vous manquez de convives, il se congèle merveilleusement bien ! J'ai tout respecté scrupuleusement... bon sauf le sirop, j'ai pas pu m'empêcher de remplacer une partie de l'eau prévue par du rhum vanillé... oui, oui... et puis, je me suis aussi un peu adapatée à ce que j'ai trouvé pour le chocolat (du 71% à la place du 72%, du 99% à la place du 100% et du 60% à la place du 67%)...

DSC_0034-2b

Pour 3 gâteaux de 6 personnes :

Pour le biscuit extra-amer :

  • pâte d'amandes : 250 g
  • sucre semoule : 30 g
  • oeufs : 2 gros (125 g)
  • jaune d'oeuf : 1 (20 g)
  • blancs d'oeuf : 4 (130 g)
  • sucre glace : 135 g
  • beurre fondu : 120 g
  • cacao amer en poudre : 120 g

Pour le sirop :

  • eau : 140 g
  • sucre semoule : 100 g
  • rhum vanillé : 60 g

Pour la mousse au chocolat noir :

  • chocolat noir à 71% : 300 g
  • chocolat noir à 99% : 350 g
  • beurre : 100 g
  • blancs d'oeuf : 19 (610 g)
  • sucre semoule : 200 g

Pour le glaçage :

  • chocolat noir à 60% : 110 g
  • crème fleurette : 100 g
  • cacao amer en poudre pour la déco

1- Préparation du biscuit extra-amer :

On commence par préchauffer le four à 250°C.

On mélange au robot la pâte d'amandes et le sucre semoule. On ajoute un oeuf entier, puis on mélange. On incorpore ensuite le second oeuf et le jaune et on mélange à nouveau. On fouette une dizaine de minute environ jusqu'à obtenir une préparation lisse et homogène. On incorpore ensuite le beurre fondu tièdi, puis le cacao.

On monte les blancs en neige ferme. On leur ajoute le sucre en trois fois en battant doucement pour bien l'incorporer.

On ajoute les blancs d'oeuf à la préparation précédente en mélangeant délicatement avec une spatule. 

Puis on recouvre trois plaques de 20x30 cm avec du papier sulfurisé. On étale un tiers de la préparation sur chaque plaque en un rectangle net. On enfourne 5 minutes.

Après la cuisson, on laisse refroidir tranquillement.

2- Préparation du sirop :

On place dans une casserole l'ensemble des ingrédients. On porte à ébullition et on stoppe.

On laisse refroidir hors du feu.

3- Préparation de la mousse :

On hache les chocolats et on les fait fondre avec le beurre au bain-marie. 

On monte les blancs en neige, en ajoutant progressivement le sucre. On stoppe quand on obtient une meringue bien lisse avec un joli bec.

On incorpore ensuite les blancs en neige délicatement dans le chocolat, avec une spatule. 

4- Montage :

On place au fond d'un cadre de 20x30 cm une première plaque de biscuit que l'on imbibe très généreusement de sirop. On dépose dessus un tiers de la mousse.

On couvre avec le deuxième biscuit qu'on imbibe encore très généreusement. On dépose dessus un tiers de la mousse.

On place dessus le dernier biscuit qu'on imbibe toujours généreusement et on recouvre du restant de mousse. On lisse bien et on place au frais pour 3 heures.

5- Glaçage :

Au bout des trois heures de refroidissement, on fait bouillir la crème. On hache le chocolat que l'on place dans un saladier. On verse dessus la crème en trois fois en prenant soin de bien mélanger à chaque fois pour obtenir le fameux noyau lisse et brillant.

On récupère le gâteau que l'on sort du cadre. On le coupe en trois.

On recouvre chaque gâteau d'une mince couche de glaçage. On replace au frais pour une heure.

Deux heures avant de le manger, on sort le gâteau que l'on saupoudre de cacao amer. On laisse à température ambiante jusqu'au moment de la dégustation. Cette tuerie se découpe en fine tranche et s'accompagne merveilleusement avec une boule de glace ou une crème à la vanille par exemple ! ^-^

DSC_0091-2b

Maintenant, à vous de jouer !

Source : Fou de pâtisserie n°2

Publicité
Publicité
11 novembre 2014

..Petits pots de crème à la vanille et au rhum..

En ce moment, quand je suis aux commandes de la cuisine, le mot d'ordre c'est : simple, rapide, efficace, régressif et surtout... ré-con-for-tant ! Après avoir fait un (terrible !!!) gateau au chocolat (que je vous proposerai bientôt car il tue !!), il me restait plein de jaunes d'oeuf. Je me suis donc décidée pour des petits pots de crème à la vanille, parfum peu cuisiné à la maison, mais que j'aime vraiment de plus en plus (après l'avoir détesté vraiment vraiment... mais ça, c'est parce que je n'avais pas encore découvert toutes les subtilités des arômes d'une vraie gousse de vanille, ne connaissant que le goût de la vanille artificielle ! Quelle monumentale erreur !). Je suis allée chercher ma recette dans la bible rose qui a retrouvé sa place sur mes étagères il y a quelques semaines maintenant ! Après deux ans de séparation, les retrouvailles ont été très gourmandes !! J'ai juste changé un peu les proportions, mis moins de crème que dans la recette originale, ajouté du rhum (ben oui !), mais ça reste ultra suave, doux et onctueux ! Faites-moi confiance !

DSC_0021b

Pour 8 pots de crème :

  • crème liquide entière : 200 g
  • lait entier : 450 g
  • jaunes d'oeuf : 130 g
  • sucre : 110 g
  • vanille : 1 gousse
  • rhum vanillé : 2 cuillères à soupe

On commence par préchauffer le dour à 90°C.

On place le lait et la crème dans une casserole avec la gousse de vanille fendue en deux et grattée. On porte à ébullition, puis on laisse infuser à couvert 10 minutes hors du feu.

Pendant ce temps, on mélange les jaunes d'oeuf avec le sucre, mais sans les blanchir. On ajoute ensuite doucement le mélange lait/crème (débarrassé de la gousse de vanille) en remuant bien. On ajoute le rhum. 

On remplit des pots allant au four et on place au four pour 1h40 de cuisson.

A ma fin de la cuisson, les crèmes sont encore un peu tremblotantes, elles vont se rafermir en refroidissant. On laisse refroidir un peu à température ambiante avant de les placer au frais. On essaie d'attendre au moins 3 heures avant de les manger... régal !

DSC_0074b

Maintenant, à vous de jouer !

Source : Pâtisserie ! de Christophe Felder

4 novembre 2014

..Croustillant aux pommes et au sarrasin sans gluten..

J'ai du mal à suivre un rythme régulier dans mes publications en ce moment... enfin, un rythme tout court serait déjà bien et au-delà juste un peu de temps et d'énergie pour publier. Mais comme pour chacune de mes drogues, le sevrage est impossible et je replonge toujours pour mon plus grand plaisir puisque je dois dire que j'aime ça quand même, partager avec vous mes trouvailles (et accessoirement me faire revivre virtuellement des souvenirs gourmands). Bon pour ma décharge, je n'ai pas passé beaucoup de temps en cuisine ces derniers mois, et ce préalable est plutôt indispensable pour avoir de quoi photographier et publier (quoique vu les fichiers qui s'entassent dans les tréfonds de mon disque dur, il semblerait que je puisse me passer de cuisiner pendant quelques mois avant que vous ne vous en aperceviez ici...)... mais je retrouve le chemin de ma cuisine alors me revoilà parmi vous, pleine de motivation et de promesse envers moi-même que je ne manquerai pas de bafouer dès la semaine prochaine ! ^-^ En attendant, voici une recette pile poil dans la saison et délicieuse !!! Vraiment délicieuse !!! Et je le dis d'autant plus facilement qu'elle n'est pas de moi. Samedi soir, nous avons fait un repas entre collègues et une amie avait préparer ce qui ressemble à un crumble mais n'est pas un. Comme il y a plusieurs glutinochiantes parmi nous, elle avait utilisé de la farine de sarrasin pour le croustillant. Terrible ! Le lendemain, je piquais sa recette, la modifiais un peu pour l'adapter à mon placard et tadam... la voilà ! Total réconfort !

Et vous l'aurez peut-être deviné grâce à mes magnifiques photos aux effets vintage, mais ça y est, à Montréal, il fait nuit à 17 heures (parfait pour prendre de belles photos aux couleurs éclatantes !)... Alors du réconfort, on va en avoir besoin pour affronter le froid de cet hiver qui s'annonce déjà !!!

DSC_0205-2b-2

Pour 6 à 8 personnes :

  • pommes biologiques coupées en cubes : 850 g (donc sans la peau et les trognons que l'on garde bien sûr pour faire de la gelée, mais ça, c'est une autre histoire)
  • raisins secs : 75 g
  • jus d'un citron
  • sucre : 15 g + 80 g
  • mélasse de grenade : 1 cuillère à soupe
  • fécule de maïs : 2 cuillères à soupe
  • farine de sarrasin : 50 g
  • beurre mou : 50 g
  • beurre d'amandes : 50 g
  • noix de pécan concassées : 50 g
  • noix de grenoble concassées : 50 g
  • amandes effilées : 1 poignée

On commence par peler, épépiner et couper les pommes en dès.

On préchauffe le four à 190°C.

Dans un saladier, on mélange les pommes, les raisins secs, la fécule de maïs, le jus de citron, les 15 g de sucre et la mélasse. Puis on transvase dans un plat allant au four.

Dans le même saladier (on s'économise un peu de vaisselle !), on verse le beurre et le beurre d'amande, les 80 g de sucre, la farine de sarrasin et les noix de pécan et de grenoble grossièrement concassées, et on mélange avec les doigts pour bien amalgamer tous les ingrédients ensemble. On dépose ensuite des morceaux de pâte sur les pommes, on recouvre avec les amandes effilées et on place au four pour 35 minutes, jusqu'à ce que les pommes soient légèrement compotées et le croustillant bien doré.

Ca se déguste chaud, tiède ou froid ! C'est tout bon !

DSC_0265-2b-2

Maintenant, à vous de jouer !

18 septembre 2014

..Mi-cuit au chocolat. Le classique qui séduit à tous les coups !..

Avec le rhythme un peu fou de cette rentrée, les jours passent sans que j'ai le temps d'aller faire un tour sur mon blog et sur les vôtres... pff... Mais comme toujours cela ma manque, alors je profite de quelques minutes pour poster une petite recette ultra rapide à faire, à manger et à publier ! ^_^ Un mi-cuit au chocolat. Rien de bien original c'est vrai, mais avec ce temps tout pourri qui nous a fait passer de l'été à l'hiver en un jour ici à Montréal, un peu de réconfort ne fait pas de mal, croyez-moi !

DSC_0153-2b

Pour deux mi-cuits au chocolat :

  • chocolat : 60 g + 2 carrés pour le coeur
  • oeuf : 1
  • sucre : 20 g
  • fécule de maïs : 15 g
  • beurre : 40 g

On commence par faire fondre le chocolat et le beurre ensemble. On mélange le sucre et l'oeuf en fouettant assez fort pour blanchir l'oeuf. On ajoute ensuite la fécule et le mélange chocolat/beurre.

On verse la préparation dans des moules en silicone ou bien dans des moules à muffin bien beurrés. On enfonce le carré de chocolat au coeur de la préparation. On peut les conserver ainsi au frais jusqu'au moment de la cuisson.

Pour la cuisson, c'est facile. On fait chauffer le four à 200°C, et quand il est chaud, on enfourne les mi-cuits pour 10 minutes.

A la sortie du four, on démoule aussitôt déliquatement. Et on sert avec ce qui fait plaisir : ici, des cerises confites maison (va falloir que je vous propose la recette un de ces jours d'ailleurs), une chantilly au praliné, un peu de crème anglaise et du pralin bien croquant ! Y'a pas à dire, c'est simple, mais d'une efficacité redoutable !

DSC_0186-2 (2)c

Maintenant, à vous de jouer !

3 septembre 2014

..Tartelettes choco-noisettes (sans gluten)..

Je ne sais pas si c'est le manège des écureuils qui courent partout pour planquer leurs réserves pour l'hiver (dont ils auront oublié la cachette le moment voulu !) auquel nous assistons depuis quelques temps, mais en ce moment, je suis obsedée par les noisettes ! Des noisettes, des noisettes, je veux des noisettes ! Et forcément, qui dit "noisette", dit "chocolat"... Logique ! Cette association est toujours gagnante et ça se confirme dans ces tartelettes où l'on retrouve une pâte légèrement sablée aux noisettes, une ganache fondante chocolat-praliné, un coeur praliné à tomber à la renverse, et des brisures de pralin pour un côté croquant... Vous aurez compris que je suis ultra fan et que mon envie de noisettes est comblée. Attention tout de même, c'est à tomber, mais c'est riche. Cette recette est donc à réaliser préférentiellement en petite portion pour profiter pleinement de sa gourmandise. En outre, la ganache n'est pas très compacte alors je doute que cela donne une jolie découpe si vous faites une grande tarte à partager, mais bon, pourquoi pas après tout.

DSC_0473-2b

Pour 18 mini-tartelettes :

Pour la pâte sucrée aux noisettes sans gluten :

  • farine de riz complet : 100 g
  • farine d'avoine : 50 g
  • fécule de maïs : 50 g
  • poudre de noisettes : 50 g
  • beurre : 70 g
  • beurre de noisettes : 50 g
  • oeuf : 1
  • eau froide : 2 cuillères à soupe
  • sel : 1 pincée

Pour la garniture :

  • pâte de praliné : 200 g
  • pralin concassé : 75 g + selon vos goûts pour la déco
  • chocolat praliné : 200 g
  • chocolat noir 70% : 100 g
  • crème liquide : 100 ml
  • lait entier : 100 ml

1- Préparation de la pâte :

C'est très simple. On commence par mélanger toutes les farines avec le sel et la poudre de noisettes. On ajoute le beurre de noisettes et le beurre coupé en morceaux et on sable du bout des doigts pour bien les amalgamer aux farines.

On ajoute ensuite l'oeuf et l'eau, et on pétrit jusqu'à obtenir une pâte homogène. On laisse reposer 30 minutes au frais.

On étale ensuite la pâte sur une plan de travail fariné. Personnellement, je l'étale directement sur une feuille de papier sulfurisé. Puis on découpe des cercles de la taille des petits moules à tarte que l'on chemise avec la pâte.

On place au four pour 15 minutes de cuisson à blanc.

2- Préparation de la garniture :

On commence par mélanger ensemble la pâte de praliné et les 75 g de pralin. On réserve au congélateur le temps de préparer la ganache et que les fonds de pâte cuisent.

On prépare ensuite la ganache praliné-chocolat. Pour cela, on hache le chocolat. On fait chauffer la crème avec le lait, jusqu'à ébullition, puis on les verse sur le chocolat en trois fois en remuant bien jusqu'à ce que tout soit bien lisse. On réserve à température ambiante.

3- Montage des tartelettes :

Quand les fonds sont prêts, on les récupère et on les laisse refroidir quelques minutes.

On récupère le praliné placé au congélateur pour le faire durcir et on prélève une cuillère à café que l'on dépose au centre de chaque tartelette. On recouvre avec la ganache.

On laisse prendre au frais pendant au moins 3 heures, puis avant de servir on saupoudre très généreusement de pralin concassé. Et là, on se dit qu'on est bien content de pas être des petits écureuils et de devoir courir après nos noisettes pour se faire plaisir !!!

DSC_0488-2b

Maintenant, à vous de jouer !

1 septembre 2014

..Pâte à pizza ultra simple et ultra bonne de Ricardo..

Ricardo est un chef cuisinier ultra populaire au Québec. Presque à chaque fois que je recherche une recette, vous pouvez être sûrs que google le met en bonne place. C'est un peu le Cyril Lignac des français ou le Jamie Oliver des anglais. C'est un cuisinier, mais également une entreprise, une marque... émission de télé, magazine, accessoires de cuisine... Bref, difficile de passer à côté de Ricardo quand on vit au Québec et qu'on s'intéresse à la cuisine. Après, je vous dirais que je suis pas forcément tombée en amour, mais je comprends pourquoi il est si populaire : des recettes simples, gourmandes, facilement réalisables à la maison avec les ingrédients du placard. La semaine dernière, j'avais promis une pizza à Mr Pomme, et j'avais envie de changer et de tester une nouvelle base de pâte. Je googlise "pâte à pizza" et là plusieurs recettes de Ricardo. Cette fois, je décide de pas le snober et je me lance et je teste. Et là, belle surprise : une des pâtes à pizza préférée de Mr Pomme !

DSC_0345-2b

Base pour 4 pizzas :

  • farine : 700 g
  • levure sèche de boulanger : 1 cuillère à café
  • sel : 0,5 cuillère à café
  • sucre : 1 cuillère à café
  • eau (température à vérifier en fonction des indications du fabriquant de levure) : 250 ml
  • huile d'olive : 15 ml

Dans la cuve du robot, on commence par bien mélanger ensemble la farine, le sucre, le sel et la levure. On creuse un puits dans lequel on verse l'eau et l'huile.

On installe le crochet prétrisseur, et c'est parti pour 10 minutes de pétrissage. Evidemment, on peut le faire à la main également ! La pâte est prête quand elle est bien souple.

On récupère la pâte. On la divise en 4. On boule chaque portion et on les dépose sur une plaque farinée. On recouvre d'un chiffon propre et légèrement humide et on laisse lever à température ambiante pendant 1 heure 15 environ.

Une fois ce temps de repos passé, on récupère les boules de pâte à pizza que l'on étale sur un plan de travail fariné du plat de la main jusqu'à obtenir l'épaisseur souhaitée.

Après, y'a plus qu'à garnir. Ici, ça reste classique, mais c'est comme ça que les aime Mr Pomme : sauce tomate, jambon, oignons, olives, champignons, origan et des tonnes et des tonnes de cheddar vieux ! Et pour la cuisson, c'est 12-15 minutes à 250°C en chaleur statique.

Bref, une gourmandise tout en simplicité la pizza !!!

DSC_0363-2b

Maintenant, à vous de jouer !

Source : Ricardo

Publicité
Publicité
Newsletter
Publicité
Mes recettes sans gluten sur pinterest
Mes recettes glutinées sur pinterest
Archives
Suivez-moi sur instagram
Parce qu'il n'y a pas que le ventre qui me parle dans la vie !
Publicité